Cette fois, les Expert ont ménagé le suspens. Si cette équipe ne sait toujours pas perdre, elle n’a jamais vu d’aussi près la défaite face à des Danois euphoriques et qui auraient fait de beaux champions du monde. Mais non. Poussé par le bombardier Hansen et ses partenaires à la prolongation, la France s’impose 37-35. Jérôme Fernandez peut savourer, son maillot aux trois étoiles est bien devenu vintage comme il l’espérait avant la finale. Grâce à deux buts de son capitaine dans les dernières minute de la prolongation, la France décroche son quatrième titre mondial et rejoint la Roumanie et la Suède au panthéon du handball.
Il va bientôt falloir un pense bête pour ne pas oublier un titre à cette équipe, décidé à ne rien partager. On récapitule: JO 2008, Mondial 2009, Euro et le petit dernier et sans doute pas le plus vilain, ce titre de champion du monde arraché dans une Arena de Malmö acquise à la cause du Danemark voisin.
Le Danemark arrache la prolongation à la sirène
Pour tenir une finale d’anthologie, il faut deux grandes équipes. Avec le Danemark, les Bleus ont trouvé à qui parler. Le seul bras droit de Mikkel Hansen (10 buts) va longtemps maintenir le drakkar danois à flot. La France vire avec une marge trois buts à la pause (15-12). De retour des vestiaires, le jeune gardien Niklas Landin sort de sa torpeur et créait un début de psychose chez les tireurs. Dans ces cas-là, Nikola Karabatic prend les choses en mains et plutôt bien avec 11 buts. Sur un énième exploit de son demi-centre, la France croit tenir sa médaille d’or sauf qu’un tir venu de nulle part de Bo Spellerberg envoie tout le monde en prolongation.
Dans ces dix minutes de rab, les cadres tricolores assurent enfin. Thierry Omeyer redevient le mur de Sélestat, Dinart récupère un ballon en voltigeur et capitaine Fernandez prend ses responsabilités sur pénalty après les échecs de Guigou et Joli. Maintenant, libre à vous de les appeler les Experts, les Invincibles ou les Invulnérables. Il n’y a plus de mots et de surnom pour définir cette équipe.
Alexandre Pedro
Il va bientôt falloir un pense bête pour ne pas oublier un titre à cette équipe, décidé à ne rien partager. On récapitule: JO 2008, Mondial 2009, Euro et le petit dernier et sans doute pas le plus vilain, ce titre de champion du monde arraché dans une Arena de Malmö acquise à la cause du Danemark voisin.
Le Danemark arrache la prolongation à la sirène
Pour tenir une finale d’anthologie, il faut deux grandes équipes. Avec le Danemark, les Bleus ont trouvé à qui parler. Le seul bras droit de Mikkel Hansen (10 buts) va longtemps maintenir le drakkar danois à flot. La France vire avec une marge trois buts à la pause (15-12). De retour des vestiaires, le jeune gardien Niklas Landin sort de sa torpeur et créait un début de psychose chez les tireurs. Dans ces cas-là, Nikola Karabatic prend les choses en mains et plutôt bien avec 11 buts. Sur un énième exploit de son demi-centre, la France croit tenir sa médaille d’or sauf qu’un tir venu de nulle part de Bo Spellerberg envoie tout le monde en prolongation.
Dans ces dix minutes de rab, les cadres tricolores assurent enfin. Thierry Omeyer redevient le mur de Sélestat, Dinart récupère un ballon en voltigeur et capitaine Fernandez prend ses responsabilités sur pénalty après les échecs de Guigou et Joli. Maintenant, libre à vous de les appeler les Experts, les Invincibles ou les Invulnérables. Il n’y a plus de mots et de surnom pour définir cette équipe.
Alexandre Pedro
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