L'ancien Lyonnais retrouve Gerland mardi soir avec le Real Madrid, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions...
Ce n’est pas le même joueur que les Lyonnais vont retrouver mardi soir à Gerland en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions. Il y a un an, Karim Benzema n’était pas titulaire lors de la défaite du Real Madrid à Lyon (1-0) au même stade de la compétition. Doublure de Gonzalo Higuain, il était entré en jeu à la 64e minute et avait été plutôt transparent. Mais cet hiver la blessure au de l’Argentin, opéré d’une hernie discale, a permis au Français de retrouver plus souvent une place de titulaire, jusqu’à l’arrivée récente d’Emmanuel Adebayor à son poste lors du mercato. Etincelant avec les Bleus lors de France-Brésil (1-0), Benzema n’est tout de même pas certain d’être titulaire. Au moment de revenir dans un club pour lequel il a inscrit 53 buts en championnat en cinq ans (2004-2009), son image est toujours brouillée.
Vu du vestiaire lyonnais - «C’est toujours sympa de revoir les copains, en espérant qu’il ne nous fasse pas trop de misère, confie le gardien Rémy Vercoutre. J’étais au Stade de France pour France-Brésil et il m’a impressionné. Dans la densité physique, il est encore meilleur qu’à l’OL. Il a gardé son agilité et est plus costaud. Au contact de son nouvel entraîneur et des grands joueurs qui l’entourent, il a progressé.» Kim Källström juge lui aussi que l’attaquant de 23 ans est revenu à son meilleur niveau: «Il est jeune, dans un des plus grands clubs du monde et il avait besoin de temps pour prendre ses marques. Mais je pense qu’il est revenu à son niveau de l’OL.»
Vu des tribunes de Gerland - Difficile dans ces conditions pour les Lyonnais de réellement se réjouir du retour au bercail du buteur madrilène, alors que se profile sans doute le match le plus important de la saison. Même les supporters ne lui réserveront aucun traitement de faveur. «Il ne sera ni sifflé ni acclamé. Il ne faut pas s'attendre à voir une banderole en son honneur, prévient Thomas, 28 ans, abonné au club depuis dix ans. Son retour sera pour moi encore plus neutre que l'an passé, où il venait juste de quitter Lyon. Sa saison actuelle ? Je m'en cogne un peu. Il n'a pas marqué le club comme ont pu le faire Juninho, Coupet ou même des plus anciens comme Delmotte. Il n'est pas resté dix ans et au final il n'a pas montré plus d'attachement que ça pour l'OL.» Qui a dit que les supporters étaient tout des ingrats ?
Vu d’Espagne - A Madrid, le recrutement récent d’Emmanuel Adebayor, enrôlé pour suppléer Higuain, a été vu comme une marque de défiance vis-à-vis de Benzema. Tout comme la titularisation du Français ce week-end en championnat contre Levante. «A mon avis, le faire débuter à Levante signifie clairement qu’Adebayor sera titulaire à Lyon, estime Pablo Paulo, journaliste à Marca. José Mourinho préfère Adebayor car il sert de point d’appui, il protège mieux son ballon. Il n’a pas un jeu direct comme Benzema, est moins créatif et moins rapide, mais Mourinho veut avant tout conserver le ballon, comme il le faisait à l’Inter Milan avec Diego Milito.» Quand on sort d’un triplé championnat d’Italie – Coupe – Ligue des champions, difficile de changer de stratégie.
— A.Pr. et S.M.
Ce n’est pas le même joueur que les Lyonnais vont retrouver mardi soir à Gerland en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions. Il y a un an, Karim Benzema n’était pas titulaire lors de la défaite du Real Madrid à Lyon (1-0) au même stade de la compétition. Doublure de Gonzalo Higuain, il était entré en jeu à la 64e minute et avait été plutôt transparent. Mais cet hiver la blessure au de l’Argentin, opéré d’une hernie discale, a permis au Français de retrouver plus souvent une place de titulaire, jusqu’à l’arrivée récente d’Emmanuel Adebayor à son poste lors du mercato. Etincelant avec les Bleus lors de France-Brésil (1-0), Benzema n’est tout de même pas certain d’être titulaire. Au moment de revenir dans un club pour lequel il a inscrit 53 buts en championnat en cinq ans (2004-2009), son image est toujours brouillée.
Vu du vestiaire lyonnais - «C’est toujours sympa de revoir les copains, en espérant qu’il ne nous fasse pas trop de misère, confie le gardien Rémy Vercoutre. J’étais au Stade de France pour France-Brésil et il m’a impressionné. Dans la densité physique, il est encore meilleur qu’à l’OL. Il a gardé son agilité et est plus costaud. Au contact de son nouvel entraîneur et des grands joueurs qui l’entourent, il a progressé.» Kim Källström juge lui aussi que l’attaquant de 23 ans est revenu à son meilleur niveau: «Il est jeune, dans un des plus grands clubs du monde et il avait besoin de temps pour prendre ses marques. Mais je pense qu’il est revenu à son niveau de l’OL.»
Vu des tribunes de Gerland - Difficile dans ces conditions pour les Lyonnais de réellement se réjouir du retour au bercail du buteur madrilène, alors que se profile sans doute le match le plus important de la saison. Même les supporters ne lui réserveront aucun traitement de faveur. «Il ne sera ni sifflé ni acclamé. Il ne faut pas s'attendre à voir une banderole en son honneur, prévient Thomas, 28 ans, abonné au club depuis dix ans. Son retour sera pour moi encore plus neutre que l'an passé, où il venait juste de quitter Lyon. Sa saison actuelle ? Je m'en cogne un peu. Il n'a pas marqué le club comme ont pu le faire Juninho, Coupet ou même des plus anciens comme Delmotte. Il n'est pas resté dix ans et au final il n'a pas montré plus d'attachement que ça pour l'OL.» Qui a dit que les supporters étaient tout des ingrats ?
Vu d’Espagne - A Madrid, le recrutement récent d’Emmanuel Adebayor, enrôlé pour suppléer Higuain, a été vu comme une marque de défiance vis-à-vis de Benzema. Tout comme la titularisation du Français ce week-end en championnat contre Levante. «A mon avis, le faire débuter à Levante signifie clairement qu’Adebayor sera titulaire à Lyon, estime Pablo Paulo, journaliste à Marca. José Mourinho préfère Adebayor car il sert de point d’appui, il protège mieux son ballon. Il n’a pas un jeu direct comme Benzema, est moins créatif et moins rapide, mais Mourinho veut avant tout conserver le ballon, comme il le faisait à l’Inter Milan avec Diego Milito.» Quand on sort d’un triplé championnat d’Italie – Coupe – Ligue des champions, difficile de changer de stratégie.
— A.Pr. et S.M.
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