A première vue, le dossier qatari n’était pas franchement favori. Et pourtant, le minuscule état du Qatar sera bien le centre du monde pendant un mois, en 2022. «En 2004, le responsable du football m’avait déjà dit qu’ils l’auraient», raconte Philippe Troussier, qui a passé deux ans à la tête de la sélection nationale.
Des stades climatisés
Cette confiance en soi est basée sur deux éléments fondamentaux: des moyens financiers quasiment illimités et une audace à toute épreuve. Car pour recevoir le monde pendant un mois, un état de la taille du Qatar a dû innover. D’abord, Hassan al Saouadi, le directeur du projet, a dû rassurer la Fifa sur les problèmes de température. A Doha, en pleine été, la température peut monter jusque 60°. Pas de problèmes pour les Qatari, qui ont annoncé la climatisation de tous leurs stades, sites d’entraînements et même fan zones. Quant à sa superficie, le Qatar en a fait un atout. Dans un pays aussi peuplée que l’agglomération lilloise, dont la majorité habite à Doha, il sera possible de voir trois matchs dans la même journée. «Ils ont entamé un processus de développement et d’urbanisation. Ils bénéficieront de technologies de très haut niveau», promet Philippe Troussier.
«Là-bas, on va au stade comme au théâtre»
Quant au devenir des enceintes, il est déjà réglé: ils seront démontables et envoyés dans des pays du tiers-monde. N’empêche, tout n’est pas encore gagné d’avance. D’abord, il faudra séduire dans un pays dont la culture foot est proche du néant. «Là-bas, on va au stade comme on va au théâtre», promet Troussier. Et si la capacité hotellière est déjà particulièrement développée, le coût du voyage devrait tout de même refroidir quelques supporters. C’est aussi le dernier avantage du Qatar: sa position géographique permet de ne pas froisser les télévisions, qui n’auront pas à souffrir du décalage horaire. Et il fera sans doute moins chaud dans votre canapé.
Des stades climatisés
Cette confiance en soi est basée sur deux éléments fondamentaux: des moyens financiers quasiment illimités et une audace à toute épreuve. Car pour recevoir le monde pendant un mois, un état de la taille du Qatar a dû innover. D’abord, Hassan al Saouadi, le directeur du projet, a dû rassurer la Fifa sur les problèmes de température. A Doha, en pleine été, la température peut monter jusque 60°. Pas de problèmes pour les Qatari, qui ont annoncé la climatisation de tous leurs stades, sites d’entraînements et même fan zones. Quant à sa superficie, le Qatar en a fait un atout. Dans un pays aussi peuplée que l’agglomération lilloise, dont la majorité habite à Doha, il sera possible de voir trois matchs dans la même journée. «Ils ont entamé un processus de développement et d’urbanisation. Ils bénéficieront de technologies de très haut niveau», promet Philippe Troussier.
«Là-bas, on va au stade comme au théâtre»
Quant au devenir des enceintes, il est déjà réglé: ils seront démontables et envoyés dans des pays du tiers-monde. N’empêche, tout n’est pas encore gagné d’avance. D’abord, il faudra séduire dans un pays dont la culture foot est proche du néant. «Là-bas, on va au stade comme on va au théâtre», promet Troussier. Et si la capacité hotellière est déjà particulièrement développée, le coût du voyage devrait tout de même refroidir quelques supporters. C’est aussi le dernier avantage du Qatar: sa position géographique permet de ne pas froisser les télévisions, qui n’auront pas à souffrir du décalage horaire. Et il fera sans doute moins chaud dans votre canapé.
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