ANNECY2018 - L'ancienne championne olympique du 400 mètres était à la tête de la commission d'évaluation des JO de 2012...
Annecy retient son souffle. A partir de ce mardi, la commission d’évaluation du CIO débarque pour tout passer au peigne fin. Un grand oral important dans la course à l’attribution des Jeux d’hiver de 2018. Ce genre d’exercice, Nawel el Moutawakel connait bien. Elle était patronne de la commission lors de l’attribution des Jeux de 2012, finalement attribués à Londres. Elle explique pour 20minutes.fr les subtilités de l’exercice.
Quel est le rôle exact de cette commission?
L’évaluation technique du dossier. La commission regarde aussi la stabilité politique, le financement du dossier, les infrastructures locales, le village des athlètes. A la fin du séjour, il y aura probablement une phase de questions-réponses avec le comité. Cela permet de préparer un dossier technique destiné à l’ensemble des membres du CIO, qui pourront décider objectivement.
Est-ce l’étape la plus importante d’une candidature?
C’est une étape importante. Mais pas la plus importante. Comme individuellement, les membres du CIO ne peuvent plus aller sur place, la commission représente leurs yeux et leurs oreilles. Mais en mai, les candidats vont se déplacer à Lausanne pour y rencontrer tous les membres du CIO…
Vous qui avez mené ces visites, y a-t-il quelque chose à éviter?
Il n’y a rien à éviter. Il faut tout faire pour montrer sa capacité d’organisation. Etaler tout son savoir faire, ses acquis, ses perspectives, l’héritage qu’on va laisser. Il faut tout donner. Et je suis sûr que les Français vont tout donner. Comme toutes les villes. Mais la visite ne s’arrête pas au départ de la commission. Une fois qu’elle est partie, l’équipe ne doit pas baisser les bras. Et ce jusqu’au 6 juillet. Il ne faut surtout pas se dire «la commission est venue trois jours, c’est bon, on a touché le jackpot.»
— Propos recueillis par Antoine Maes
Annecy retient son souffle. A partir de ce mardi, la commission d’évaluation du CIO débarque pour tout passer au peigne fin. Un grand oral important dans la course à l’attribution des Jeux d’hiver de 2018. Ce genre d’exercice, Nawel el Moutawakel connait bien. Elle était patronne de la commission lors de l’attribution des Jeux de 2012, finalement attribués à Londres. Elle explique pour 20minutes.fr les subtilités de l’exercice.
Quel est le rôle exact de cette commission?
L’évaluation technique du dossier. La commission regarde aussi la stabilité politique, le financement du dossier, les infrastructures locales, le village des athlètes. A la fin du séjour, il y aura probablement une phase de questions-réponses avec le comité. Cela permet de préparer un dossier technique destiné à l’ensemble des membres du CIO, qui pourront décider objectivement.
Est-ce l’étape la plus importante d’une candidature?
C’est une étape importante. Mais pas la plus importante. Comme individuellement, les membres du CIO ne peuvent plus aller sur place, la commission représente leurs yeux et leurs oreilles. Mais en mai, les candidats vont se déplacer à Lausanne pour y rencontrer tous les membres du CIO…
Vous qui avez mené ces visites, y a-t-il quelque chose à éviter?
Il n’y a rien à éviter. Il faut tout faire pour montrer sa capacité d’organisation. Etaler tout son savoir faire, ses acquis, ses perspectives, l’héritage qu’on va laisser. Il faut tout donner. Et je suis sûr que les Français vont tout donner. Comme toutes les villes. Mais la visite ne s’arrête pas au départ de la commission. Une fois qu’elle est partie, l’équipe ne doit pas baisser les bras. Et ce jusqu’au 6 juillet. Il ne faut surtout pas se dire «la commission est venue trois jours, c’est bon, on a touché le jackpot.»
— Propos recueillis par Antoine Maes
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